Introduction des nouvelles politiques anti-spam de Google
Le monde du SEO est en perpétuelle évolution, en grande partie grâce aux mises à jour régulières des politiques des principaux moteurs de recherche. Le 25 septembre 2024, Google a annoncé une refonte significative de ses politiques en matière de spam, notamment par l’introduction d’une nouvelle section dédiée à l’abus de réputation de site, accompagnée de clarifications sur les directives existantes.
Nouvelle politique d’abus de réputation de site
Google a introduit une nouvelle politique ciblant spécifiquement l’abus de réputation de site, définie comme suit :
- Pages de tiers publiées avec peu de supervision ou d’implication de la part du site hébergeur.
- Contenu créé principalement pour manipuler les classements de recherche en exploitant la réputation de sites établis.
Définition de la « supervision étroite »
La mise à jour de la politique apporte une définition claire de ce que Google considère comme une « supervision ou implication étroite » :
- Lorsque le site hébergeur produit ou génère directement du contenu unique.
- Cela peut être réalisé par des employés directement embauchés par le site hébergeur ou des freelances travaillant pour ces derniers.
- Il exclut explicitement la collaboration avec des services tiers (tels que les services « clé en main » ou « label blanc ») qui se concentrent sur la redistribution de contenu pour manipuler les classements de recherche.
Exemples d’abus de réputation de site
Google fournit des exemples spécifiques pour illustrer ce qu’est l’abus de réputation de site :
- Un site éducatif hébergeant des critiques de prêts sur salaire rédigées par un tiers.
- Un site médical hébergeant des pages sur les « meilleurs casinos » sans rapport avec son propos principal.
- Un site de critiques de films publiant du contenu sur des sujets non pertinents comme les followers sur les réseaux sociaux ou les services de rédaction de dissertations.
- Un site sportif hébergeant des critiques de suppléments avec peu d’implication éditoriale.
Conseils pour les propriétaires de sites
La nouvelle politique conseille aux propriétaires de sites d’exclure de l’indexation des moteurs de recherche tout contenu tiers en violation de cette politique.
Clarification des pratiques légitimes
Google clarifie que les éléments suivants ne sont pas considérés comme des abus de réputation de site :
- Sites de services de fils de presse ou de communiqués de presse.
- Publications d’actualités avec du contenu syndiqué provenant d’autres publications.
- Sites conçus pour le contenu généré par les utilisateurs (par exemple, forums, sections de commentaires).
- Colonnes, éditoriaux et opinions avec une implication étroite de la part du site hôte.
- Contenu tiers (par exemple, « publireportages » ou « publicité native ») produit avec une implication étroite du site hôte.
- Insertion d’unités publicitaires tierces ou utilisation de liens d’affiliation sur une page (à condition que les liens soient traités de manière appropriée).
- Bons de réduction obtenus directement auprès des commerçants et des entreprises servant les consommateurs.
Ces changements sont le fruit du processus périodique de révision et de mise à jour des documents de Google. L’entreprise met régulièrement à jour ses politiques pour s’assurer qu’elles restent pertinentes et efficaces dans le paysage numérique en constante évolution.
Implications pour les propriétaires de sites web
Les propriétaires de sites web et les professionnels du SEO devraient :
- Examiner tout contenu tiers hébergé sur leurs sites pour s’assurer qu’il est conforme à la nouvelle politique sur l’abus de réputation de site.
- Assurer une supervision et une implication étroites dans la création de contenu, notamment pour le contenu provenant de sources externes.
- Se préparer à exclure de l’indexation des moteurs de recherche tout contenu tiers non conforme.
Points clés à retenir
- Date de l’annonce : 25 septembre 2024.
- Mise à jour principale : Introduction de la politique sur l’abus de réputation de site.
- Objectif : Combattre les pratiques manipulatrices impliquant du contenu tiers.
- Clarifications : Définition de la supervision étroite et exemples de pratiques abusives et légitimes.